Splendeurs impériales à Vienne

Un sac que je commence à avoir l'habitude de faire et hop, c'est reparti ! J'ai attrapé un bus pour la capitale autrichienne et y ai retrouvé Constance. Nous avons passé 4 jours sous un beau soleil à sillonner cette ville impériale.

Bien que visité 3 ans auparavant, j'ai redécouvert cette ville éblouissante et pleine de richesses. Les bâtiments sont majestueux et rappelle fortement le règne impérial des Habsbourg.

Le séjour a commencé par un passage à la pharmacie. Manque de bol et par je ne sais quelle mésaventure, je me suis blessée à l'orteil. Mal venu pour des journées de marche ! Mais bon, j'ai pris mon mal en patience et ai traîné ma patte pendant quelques jours, sous les yeux de Constance qui était aux petits soins.

Nous avons commencé par la visite de l'église Saint-Charles-Borromée, une église pour le moins intrigante où le moderne se mélange à l'ancien. Il y avait en effet deux boules suspendues dans le vide, à côté d'un ascenseur menant au dôme et permettant de contempler les fresques de plus près. Pour ma part, je ne suis pas allée les regarder de près très longtemps ... Avec le vertige et les passerelles suspendues au dessus du vide, j'ai eu plus envie de déguerpir plutôt que de m'y attarder.

Premier déjeuner dans un café tenu par des grands-mères dont les plats sont évidemment fait maison. La décoration pittoresque et colorée du Vollpension faite d'objets chinés dans les brocantes nous a charmé. Un endroit atypique de Vienne !

Ce petit moment de délectation passé, nous avons répondu à l'invitation de Sissi nous proposant de visiter son palais de Schönbrunn. Vraiment sympa ! La salle de bals, les salons privées, les chambres de l'empereur et l'impératrice : nous étions plongés dans la vie de la cour impériale.

Le lieu du dîner n'a pas contrasté avec celui du déjeuner. Nous étions impressionnées par la décoration du restaurant, et notamment des toilettes ! Je n'ai jamais vu des toilettes aussi spacieux et où on s'y sent aussi bien : des chaises qui pendent au mur, des transats et même une fontaine qui trône au milieu ...

Pour cette deuxième journée de visite, la mordue d'équitation que je suis voulait absolument assister aux entrainement matinaux de l'École d'Equitation Espagnole de Vienne. 3h pendant lesquels les jeunes chevaux et ceux plus expérimentés font des exercices de dressage dans un décor somptueux et historique.

Une pause dans un restau vegan et nous sommes reparties pour visiter le palais d'hiver de la famille impériale, le palais de la Hofburg, où une nouvelle fois nous avons suivi la vie de la cour au XIXe siècle.

La journée s'est terminée par une soirée à l'Opéra de Vienne. Après avoir cherché en vain des billets en ligne, nous nous sommes pointées pour essayer de trouver des billets sur place. Finalement, on a acheté des billets d'un vendeur à la sauvette. C'était évidemment pas les moins chers mais ça nous a permis de voir un des plus grands opéras de Mozart, Don Giovanni dans un des plus beaux opéras au monde. L'opéra, d'abord joué à Prague, n'a pas rencontré de succès chez les contemporains du compositeur à Vienne. La réaction n'a évidemment pas été la même 230 ans plus tard.

Le lendemain, après quelques tergiversations et clopinette toujours entrain de clopiner, nous avons finalement décidé de rester à Vienne plutôt que d'aller voir du pays autrichien. Nous n'avons pas pour autant perdu notre temps. Au programme : la cathédrale Saint-Étienne, Stephansplatz, les marchés de Noël, la grande roue et bien sûr un passage obligé au Café Central, un des plus vieux cafés viennois.

Mais le plus mémorable reste la visite du Museum d'Histoire Naturelle qui grouille d'enfants et recèle une collection importante de fossiles, minéraux et d'animaux empaillés. Inutile de vous dire que les murs étaient autant à regarder que ce qu'il y avait à l'intérieur.

Séance d'art de différentes époques pour le dernier jour de ce séjour viennois dans les magnifiques palais du Belvédère, lieu où de nombreux événements historiques ont eu lieu dont la signature du traité de la république autrichienne.

Après ces 4 jours où j'en ai pris plein les yeux, retour en bus pour moi et à la case Paris pour Constance. La boite de souvenirs ne cesse donc de se remplir !